Portrait d’artiste – Laurent Paris
Percussionniste, batteur et sculpteur
Né à Bordeaux (France) en 1965. Musicien accompagnateur, improvisateur, leader, plasticien, à l’initiative de nombreux projets alliant la musique à la danse, au cinéma, à la littérature, au cirque moderne, aux arts plastiques.
Laurent Paris commence à jouer dans différentes formations bordelaises dès les années 80 (Post-Image, Cie Vieussens). Il s’installe dans le Gers en 1996 et poursuit une carrière très éclectique, en se produisant aussi bien avec des artistes flamenco, que de jazz, rock, électro, africain, traditionnels, improvisateurs, ou de la chanson : Serge Lopez, Vicente Pradal, J-Marc Padovani, Marc Demereau, Nadine Rossello, Eric Lareine, Denis Badault, Benat Achiary, Daniel Yvinek, Eugène Chadbourne, Steev Kindwald, Elsa Woliastone, Olivier Temime, Olivier Sens, G de Chassy, I Muvrini, Archaos, Crida Cie et Jur, Miles Copeland, etc.
Il consacre une part importante de son activité de musicien au travail de l’improvisation, quelle soit libre ou en lien avec d’autres formes d’écritures artistiques. A ce titre il est à l’initiative du duo Agafia avec Marc Maffiolo, du duo Paris – Fincker – Mapeu, du trio Un chat dans la tacle du nuit (lecture et musique) avec Olivier Capelle et Laurent Rochelle, se produit avec Christine Wodrascka, George Petit, Steve Buchanan, Sophie Cournède (buto), Roland Ossart, Yuta Yokoyama, Dominique Regef, Camille Secheppet.
Dernières créations :
En 2012 il travaille pour l’école nationale du cirque au Maroc et écrit la musique du spectacle “Djinn Tonic” avec Joe Doherty et Mathieu Sourisseau.
En 2013 il fonde l’orchestre Improbal Brutla avec lequel il joue dans le film “21 nuits avec Pattie” des frères Larrieu, et signe une partie de la bande son.
En 2015 il met en musique “le dit du vieux marin” pour le festival Jazz à Luz avec le comédien Denis Lavant et le saxophoniste Camille Secheppet, une traduction du poème de Samuel Coleridge par Alfred Jarry.
En 2016, création “Satan à Paris” avec le duo Agafia et Eric Lareine. Lecture musicale du texte de Jean Genbach.
Membre du collectif toulousain Freddy Morezon, avec le groupe Facteur Sauvage, et l’ensemble FM.
Il est aussi sculpteur, travaille le fer, le bois, différents fils (électrique, fer, coton, nylons, rubans adhésifs), met en place des installations, des grands formats, des mobiles, des collages. Expose en autres lieux au Parc de la Préhistoire (Tarascon/Ariège), à la galerie des Marches (Aubusson), Galerie le Confort de Etranges (Toulouse), Espace Point de Vue (Lauzerte), Espace Saint-Michel (Condom), etc. Il s’intéresse aussi à l’état sensible des choses, c’est à dire au rapport sensible et intuitif que l’on entretien avec les objets, les formes ou les matériaux. Créer étant la capacité de percevoir le moment où les choses se mettent à vibrer.