Portraits d’acteurs culturels #2

Pascal Ducournau, Président de la Fédération des Sociétés Musicales du Gers

Pascal Ducournau découvre la musique à travers le saxophone à l’âge de 11 ans. Une rencontre avec Isabelle Fourquet lui donne envie de pousser plus loin son parcours musical, ce qu’il décide de faire en intégrant le CNR de Toulouse et la classe de M. Lecocq. Deux rencontres importantes vont ensuite marquer ses études : celle de son quatuor de saxophone et celle de Jean-Guy Olive, qui lui donne le goût de la direction d’orchestre d’harmonie.

Depuis, il sillonne le Grand Sud-Ouest avec son quatuor de sax AD LIB afin de faire découvrir au public cet instrument qui ne sert pas que la musique Jazz, mais qui s’adapte à tous les styles musicaux, du baroque à nos jours.

Pendant de nombreuses années, en partenariat avec l’Adda 32, il participe avec l’ensemble des professeurs volontaires à la structuration de l’apprentissage musical gersois en organisant des examens uniformisant le niveau entre les écoles et en prenant part à la création de l’orchestre des professeurs du Gers par l’Adda et le conseil départemental.

C’est désormais à la présidence de la Fédération Des Sociétés Musicales du Gers (FDSM32), association départementale qui regroupe les écoles de musique et les harmonies, qu’il accompagne aujourd’hui toutes ces structures. Depuis deux ans, il participe ainsi à la dynamique musicale gersoise en proposant des projets communs tant sur le plan collectif (stage d’harmonie, résidence artistique…) que pédagogique, avec l’envie de faire partager la musique apprise et interprétée par les apprentis gersois à travers des concerts sur tout le département .

Après avoir beaucoup dirigé, des orchestres locaux d’Estang et Sainte-Christie d’Armagnac en passant par l’orchestre des jeunes du Gers, jusqu’à l’orchestre d’harmonie régional, il se consacre aujourd’hui à l’enseignement, exerçant dans diverses écoles du département et permettant ainsi aux jeunes (et moins jeunes) d’apprendre la musique dans la bonne humeur, et la rigueur que demande cet art si fédérateur…