L’édito du mois d’Octobre

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A l’Adda le mois de septembre a été marqué par la conférence de presse des enseignements et pratiques artistiques et la rencontre des programmatrices-programmateurs de saison culturelle. En présentant leurs programmes, ces derniers  ont démontré leurs capacités à tisser des liens entre eux, avec les équipes artistiques et les acteurs de leur territoire pour aboutir à de multiples partenariats qui donnent du sens aux actions proposées dans le Gers.  Le contexte actuel tendu sur le plan économique pourrait inciter chacun à un repli sur soi pour mieux gérer ses propres problématiques mais prendre le temps de se rencontrer, de mieux se connaitre, de partager ses réalités, de co-constuire des projets restent nécessaires pour contribuer à mieux faire localement.

Le travail en réseau formel ou informel nous permet de renforcer nos coopérations au sein du département comme à l’extérieur. C’est dans ce contexte que nous recevons à Auch au mois d’octobre nos collègues de la Plateforme interdépartementale des arts vivants en Occitanie venant d’autres agences culturelles et Conseils départementaux de la Région. C’est avec eux que nous construisons chaque année des projets, qui concernent des gersois,  et que nous menons une réflexion collective pour relever le défi de l’éco-responsabilité dans le domaine culturel.

Prendre le temps de l’échange, de la coopération et du travail en réseau, reste délicat dans nos agendas toujours fournis, mais les enjeux et contraintes actuels sont là et nous nous devons de trouver des solutions ensemble pour contribuer à consolider, à développer une vie culturelle riche, ambitieuse et diversifiée dans nos territoires.  Par ces actions, l’Adda entend contribuer à la mise en réseaux  des acteurs culturels. A travers nos missions nous animons des rencontres à l’échelon départemental et entendons promouvoir les coopérations entre acteurs culturels ou non, entre territoires, à l’échelon régional, interrégional…Les réseaux ne manquent pas.

A nous de nous saisir de ces opportunités pour mieux partager et mieux appréhender les mutations en cours avant qu’elles ne s’imposent dans nos pratiques. Les relever collectivement est plus  motivant,  que les subir seuls.

Marc FouillandDirecteur de l’Adda du Gers