L’édito du mois de janvier
La démocratisation culturelle est un enjeu de justice sociale et un vecteur de développement économique. Alors, pour ces deux raisons intimement mêlées dès lors que l’on s’inscrit dans la perspective de l’habitabilité d’un territoire, favoriser tous les dialogues qui permettent de regarder le monde, d’être curieux de l’autre, de s’écouter, de se rencontrer, de partager, d’apprendre, de pratiquer une activité culturelle ou artistique est une évidence.
Aujourd’hui, pour les Départements, la Culture est une politique choisie et la partager de façon volontariste avec les autres collectivités est un gage de pertinence. Vous comprendrez que je préfère parler de politique choisie plutôt que facultative car c’est profondément comme ça qu’elle est portée par les élus de l’assemblée départementale qui font le choix de continuer à soutenir fermement leur Adda, malgré un exercice 2024 budgétairement très contraint. Tous ceux qui ont croisé un élu ces dernières semaines ne peuvent pas l’ignorer !
En 2024, l’Adda poursuivra ses principales actions, en initiera de nouvelles dans le Gers, travaillera avec les services du Conseil Départemental et vous tous, à l’écriture d’une ambition culturelle pour notre Département et, occasion supplémentaire pour nous retrouver, fêtera son 50 ème anniversaire !
Alors, au delà de vous rappeler que nous sommes en début d’année et qu’il est désormais possible (et important !) d’adhérer à l’Adda du Gers pour 2024, je nous souhaite à tous, à l’aube de cette nouvelle année, dans un contexte mondial qui nous saisit d’effroi, et un contexte national qui tend à malmener les dispositifs de soutien au monde de la culture, de continuer à trouver dans nos indignations de l’énergie pour nos engagements et dans nos idéaux de cohésion sociale, les moyens de susciter le désir de Culture.
Nathalie Barrouillet
Présidente de l’ADDA
Vice-Présidente du Conseil départemental du Gers