Portrait d’acteur culturel #40 – Didier Raucq

président du cdta du gers et metteur en scène de la compagnie les sassafras

Didier RAUCQ est né en 1962 à Bruxelles, arrivé dans l’Hérault à 15 ans où des études montpelliéraines l’ont conduit jusqu’à un doctorat de chimie physique.

Gersois depuis 2003, il a commencé à faire ses premiers pas de comédien en 2009 dans un atelier théâtre amateur auscitain. En 2018, il a eu l’opportunité de prendre la place vacante de metteur en scène au sein de la Compagnie des Sassafras. Il s’est alors formé par des stages, des lectures, des rencontres…. Suivirent les mises en scène de 3 pièces contemporaines. Le texte, la scénographie, la mise en scène, la direction d’acteurs, le jeu des comédiens, la découverte et la mise en avant des sensibilités de chacun, ce sont tous ces éléments qui permettent de faire de la magie sur scène. Un régal !

La Compagnie des Sassafras est résolument tournée vers le théâtre contemporain. C’est pour lui la forme de théâtre la plus vivante et la plus proche des gens. Des histoires simples qui peuvent arriver à tout un chacun. Ils travaillent une pièce durant un an et la jouent ensuite pendant 15 mois.

Ils souhaitent sensibiliser un public le plus large possible à ce genre de théâtre. C’est pourquoi, suite à une saison théâtrale réussie durant 7 mois l’an dernier, ils préparent cette fois pour fin mars le premier festival de théâtre amateur à Auch, « Le Printemps des Sassafras ». Toujours la même volonté, celle de partager du théâtre amateur de qualité, dans une convivialité assurée et pour le prix d’une place de cinéma.

En 2023, il a été élu Président du Comité de Théâtre Amateur du Gers, niveau départemental de la Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre Amateur. C’est là aussi une tâche permettant de contribuer à la diffusion du théâtre amateur dans le département et d’en augmenter la qualité par l’organisation de stages à destination des comédiens.

Il adore cette activité culturelle, le théâtre, qui les enrichit par des rencontres diverses, par des lectures, des spectacles vus, par leurs représentations, les échanges… Ils restent des amateurs, mais cela ne leur donne pas pour autant le droit à l’erreur. Un public, il faut l’ acquérir, le fidéliser, le bichonner, le respecter. Et son sourire en fin de spectacle est la plus belle des récompenses.

Vive le théâtre !