L’édito du mois de janvier

L’accès à la culture est un droit universel, le plus précieux vecteur de cohésion sociale. Il ne doit pas être un privilège réservé à ceux qui en ont les moyens. Dans le contexte de crise financière, sociale et politique que nous vivons, où une étude récente fait apparaître qu’un Français sur 4 s’informe sur des réseaux complotistes, nous devons plus que jamais rappeler que ce droit fondamental, si important pour notre rapport aux autres et notre rapport au monde, doit être protégé.

La vitalité culturelle, que ses expressions, ses pratiques soient locales ou universelles, est le ciment de notre cohésion sociale. Le Gers est un territoire riche de ses porteurs de projets culturels, associatifs ou publics, de ses écoles de musique, de ses ateliers, de programmations et manifestations culturelles, expositions, médiathèques, salles de cinéma …, et l’idéologie du désengagement, qui sous-tend que la culture serait uniquement une affaire privée, est non seulement injuste, mais dangereuse. La culture nourrit l’esprit critique, forge la solidarité, et renforce le lien social. Elle est essentielle à la démocratie !

La culture est aussi un bien commun, qui induit une gestion commune. C’est sur ce postulat que s’appuie le schéma culturel départemental sur lequel nous travaillerons en 2025, afin de ne pas permettre que le contexte actuel nous prive d’une diversité indispensable.

Si cette première newsletter de l’année est traditionnellement et naturellement le support des vœux d’épanouissement et de réussite que je souhaite à chacune et à chacun, elle est aussi cette fois-ci, le vecteur des vifs et admiratifs remerciements que j’adresse à Marc Fouilland pour le travail accompli. En effet, Marc a fait valoir ses droits à la retraite à compter du 1er janvier, mais il ne quitte pour autant pas complètement l’ADDA tout de suite, car, pour faciliter la transition, dans l’attente d’un nouveau recrutement, prévu pour intervenir en cours d’année, il a accepté d’accompagner l’ADDA de son expertise à raison d’un jour par semaine.

Malgré les incertitudes du contexte avec lequel elle s’ouvre, que 2025 nous donne l’audace indispensable à vivre pleinement, ensemble.

Nathalie BARROUILLET,

Vice-Présidente du Conseil départemental du Gers,

Présidente de l’Adda du Gers