Les Amis de l’Orgue de Lombez et Samatan

Activités
Organisateurs occasionnels et Evénements
Genres
Musique
Adresse entière
27, Le Gailloué LOMBEZ
Téléphone
06.70.43.83.84
URL-Site Web
http://www.orgue-lombez.com
Nom prénom de destinataire
CAILLE Jean-Patrick
Jocelyne Lucas, soprano, Vadim Tchijik, violon solo et l’Ensemble « Les Virtuoses »: Daniel Dato, Thomas Cardineau, Igor Kiritchenko.

Vivaldi, Il Giustino, composé pour le carnaval de Venise en 1724 Air d’Anastasio : « vedro con mio diletto » je verrai avec mon bien aimé.
Cette émouvante sarabande est un soliloque plaintif d’Anastasio, au moment où son départ pour le champ de bataille va l’éloigner de sa bien-aimée, Arianna.
L’air révele la sensibilité extreme de l’Empereur, là où était attendu un air de bravoure.

Haendel, Rinaldo, composé en 1711. Air d’Almirena « Lascia ch’io pianga » « permets que je pleure mon sort funeste… »
Rinaldo se passe au temps de la premiere croisade (1096). Jérusalem est assiégée. Rinaldo, héros latin et Almirene echangent des serments d’amour. Armide, une magicienne de Damas enleve Almirene en utilisant des pouvoirs surnaturels. Lors de sa captivité, Almirene chante ce tres bel air « Lascia ch’io pianga ».

Vivaldi, Concerto alla rustica en sol M par l’ensemble du quatuor. Ce concerto a été composé entre 1720 et 1730, composé pour orchestre à cordes sans soliste.

Vivaldi, Bajazet, composé en 1735 Air d’Irene : « sposa son disprezzata » je suis une épouse méprisée. La musique de cet air n’a pas été composée par Vivaldi. L’air, appelé à l’origine « Sposa, non mi conosci » est tiré de l’opéra La Merope (1734) de Giacomelli. C’était une pratique courante à l’époque de Vivaldi de compiler des airs d’autres compositeurs avec son propre travail pour un opéra. Vivaldi lui-même a composé les airs pour les bons personnages mais a principalement utilisé des airs existants d’autres compositeurs pour les méchants de cet opéra, dont cet air.

Vivaldi, Farnace, air du roi du Pont Farnace « gelido in ogni vena ». Farnace est contemporain de J.César. L’opéra a été créé en 1727 pour le carnaval de Venise. Dans cet air lancinant, Farnace apprend l’exécution de son fils qu’il a lui-même ordonné, pour éviter que l’enfant ne tombe entre les mains de l’ennemi.

Albinoni : l’adagio qui porte son nom n’est pas de lui mais de la plume de Remo Giazotto, né au début du siècle dernier. Il découvre à la fin des années 30 l’existence de Tomaso Albinoni, alors totalement oublié et il a entrepris de faire revivre l’oeuvre du musicien vénitien. Le succès fût tel, que Giazotto permis de faire découvrir l’oeuvre foisonnante de ce musicien
contemporain de Vivaldi.»